Joe the barbarian (Joe, l'aventure intérieure)

Joe the barbarian (#6 « Our Lady in mourning », planche 5).

Signée et datée 5.5.10 (en bas à droite).

Seul à la maison avec son rat et ses jouets, Joe Manson bascule dans un monde fantastique lors d’une crise d’hypoglycémie. Sa quête débute alors pour trouver du soda, mais elle va au final déboucher sur un autre graal. Cette planche joliment encrée illustre l’arrivée de Joe devant la reine Bree (pour la publication le portrait dans le tableau a été retourné…).

Si le Chrononauts de Millar (2015) est une histoire fun et pop-corn, Joe the barbarian de Morisson est plus noir, complexe et touffus. Une réussite qui mérite de prendre son temps ou relecture pour en explorer tous les détails. Cette quête peut en rappeler beaucoup d’autres en heroic fantasy, et la bascule d’un enfant ou jeune adolescent vers un monde fantastique est un classique, mais Morrison et Murphy en proposent une version de qualité. La lecture a rappelé à ma mémoire The Chronicles of Thomas Covenant the Unbeliever de Donaldson qui, si elles ne concernent pas un enfant, partagent une part de noirceur dans l’histoire et la maladie comme déclencheur du changement d’univers.

Joe the barbarian a été publié par Vertigo Comics en 8 comic books sur 2010-2011 (#6 sorti en août 2010), puis en hardcover et TPB. L’histoire est publiée en France par Urban Comics en 2012 sous le titre « Joe, l’aventure intérieure ».