Artwork for sale by falonex
Hellblazer - Couverture - City Of Demons #4 - Babylon's burning
Ink
29 x 43 cm (11.42 x 16.93 in.)
Price : 5,000 €
[$]
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Description
Couverture de l'avant-dernier volet de cinq intitulé "Babylon's burning" de la série "Hellblazer : City of Demons", paru en février 2011 chez DC Comics. L'intégrale de la série sera publié en français chez Urban sous le titre "Mauvais sang" en février 2012. On y retrouve en fin d'album la couverture présentée ici.
Le titre de l'issue 4 est une référence au titre Babylon's burning de The Ruts (1979)
Le titre de l'issue 4 est une référence au titre Babylon's burning de The Ruts (1979)
Inscriptions
Datée et signée en bas à droite
Comment
Cette couverture parue en 2011 mais créée en 2010 laisse apparaître un trait de Murphy déjà fin et dynamique. Plus anguleux, moins relâché que sa facture actuelle, Murphy nous propose un Constantine en pleine échappée... Son éternel cravate club et trench coat (relooké style perfecto, bref en cuir nous rappelant qu'il a débuté sa carrière dans un groupe de rock gothique) lui vont comme un gant. Derrière lui, la jolie infirmière Marie Cameron qu'il aide à entrer dans un soupirail nauséabond du métro londonien après qu'ils aient tous deux échappés à un massacre dans un bus.
C'est une composition sacrément dynamique que nous propose là Murphy. Centrée sur une diagonale de fuite créée par le corps de Constantine, la construction de la planche en spirale centrifuge, donne l’impression d’un décor aspiré ou disloqué, renvoyant à l’instabilité et au danger omniprésent dans l’univers du personnage. Tout converge vers une spirale de chaos urbain, presque centrifuge. L’axe oblique créé par la diagonale de Constantine structure l’ensemble et donne à la scène un caractère cinétique : on a littéralement l’impression que le décor explose dans son dos.
Les éléments mécaniques, panneaux, câbles et une architecture disloquée créent une sensation de désordre contrôlé : une scène complexe, mais parfaitement lisible.
La couverture ne montre pas seulement une action : elle incarne le principe même de Hellblazer — le monde se plie, se tord, se brise autour de Constantine, figure maudite qui avance néanmoins dans ce chaos.
Le traitement de Constantine est magistral : la gestuelle nerveuse, le corps légèrement tordu, la main crispée : tout traduit une urgence désespérée. Le fameux trench coat vole autour de lui, devenant presque une extension graphique de sa magie et de ses ennuis. Le visage est rendu avec une énergie typiquement propre à Murphy : expressif, dur, voire marqué. L’usage du noir profond dans les ombres faciales renforce son caractère trouble et ambigu. L'auteur saisit ici l’essence du personnage sans tomber dans la caricature, en privilégiant la tension et la vulnérabilité.
La présence de Marie Cameron, personnage clé de l'album, est particulièrement intéressante, elle n'est pas reléguée au second plan. Elle participe activement à l’action et crée un contrepoint visuel à Constantine. Sa posture, légèrement en retrait mais dynamique, suggère autant la fuite que la résistance. Son traitement graphique, plus “blancs” et aux lignes plus fines que Constantine, joue sur le contraste masculin/féminin, sombre/clair très efficace. Murphy réussit à éviter le piège de l’« accompagnatrice », et en fait un véritable pôle secondaire de la composition.
C'est une composition sacrément dynamique que nous propose là Murphy. Centrée sur une diagonale de fuite créée par le corps de Constantine, la construction de la planche en spirale centrifuge, donne l’impression d’un décor aspiré ou disloqué, renvoyant à l’instabilité et au danger omniprésent dans l’univers du personnage. Tout converge vers une spirale de chaos urbain, presque centrifuge. L’axe oblique créé par la diagonale de Constantine structure l’ensemble et donne à la scène un caractère cinétique : on a littéralement l’impression que le décor explose dans son dos.
Les éléments mécaniques, panneaux, câbles et une architecture disloquée créent une sensation de désordre contrôlé : une scène complexe, mais parfaitement lisible.
La couverture ne montre pas seulement une action : elle incarne le principe même de Hellblazer — le monde se plie, se tord, se brise autour de Constantine, figure maudite qui avance néanmoins dans ce chaos.
Le traitement de Constantine est magistral : la gestuelle nerveuse, le corps légèrement tordu, la main crispée : tout traduit une urgence désespérée. Le fameux trench coat vole autour de lui, devenant presque une extension graphique de sa magie et de ses ennuis. Le visage est rendu avec une énergie typiquement propre à Murphy : expressif, dur, voire marqué. L’usage du noir profond dans les ombres faciales renforce son caractère trouble et ambigu. L'auteur saisit ici l’essence du personnage sans tomber dans la caricature, en privilégiant la tension et la vulnérabilité.
La présence de Marie Cameron, personnage clé de l'album, est particulièrement intéressante, elle n'est pas reléguée au second plan. Elle participe activement à l’action et crée un contrepoint visuel à Constantine. Sa posture, légèrement en retrait mais dynamique, suggère autant la fuite que la résistance. Son traitement graphique, plus “blancs” et aux lignes plus fines que Constantine, joue sur le contraste masculin/féminin, sombre/clair très efficace. Murphy réussit à éviter le piège de l’« accompagnatrice », et en fait un véritable pôle secondaire de la composition.
Publications
Thematics
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About Sean Murphy
Sean Gordon Murphy is an American animator and comic book creator known for work on books such as Batman/Scarecrow: Year One, Teen Titans, Hellblazer: City of Demons, Shaun of the Dead, Joe the Barbarian, American Vampire: Survival of the Fittest, and Punk Rock Jesus.