Dans la collection de corporeau33                        
                    Gus Bofa - La buse et le cochon
                            Illustration originale
                                                    
                                    
                                    
                                                    circa                        1953
                    
                
            
                                    Crayon
                
                
            
            
            13.5 x 21 cm (5.31 x 8.27 in.)
                                                    
                            Ajoutée le 08/05/2025
                        
                    
            
                                            Lien copié dans le presse-papier !                                        
                                        
                                    
Description
                                Contes et nouvelles de Marcel Aymé. Illustrations de Gus Bofa, édition 1953, Gallimard.
Crayonné de recherche pour - La buse et le cochon - dans - Les contes du chat perché -
                        Crayonné de recherche pour - La buse et le cochon - dans - Les contes du chat perché -
Commentaire
                                Un cochon volant, voilà qui me rappelle un restaurant de Bordeaux qui a beaucoup compté pour moi ;-)                            
                        
                        
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                A propos de Gus Bofa
Très grièvement blessé aux jambes en décembre 1914 lors des combats du Bois-le-Prêtre, il refuse d’être amputé et, de son lit d’hôpital, envoie des dessins à La Baïonnette.
Au lendemain de cette guerre, qui l’a laissé infirme, il commence, poussé par Mac Orlan, une carrière d’illustrateur de livres de luxe. Il met ainsi en image Mac Orlan, Courteline, Swift, Voltaire, De Quincey, Cervantès ou Octave Mirbeau. Parallèlement, il publie des albums personnels comme Le Livre de la guerre de Cent Ans ou Chez les toubibs.
Fondateur et directeur du Salon de l’Araignée, qui veut donner un espace de liberté aux dessinateurs et les pousser à un art plus personnel, Bofa s’occupe aussi de la chronique littéraire du Crapouillot, magazine littéraire et artistique, qu’il tiendra jusqu’en 1939.
Avec les années 1930, son œuvre prend un tour de plus en plus personnel et hanté. Malaises décrit l’angoisse existentielle et La Symphonie de la peur propose la peur comme moteur de l’histoire humaine. Zoo présente l’homme comme un animal dénaturé.
Les années 1950 marquent la fin de l’édition de luxe et, pour Bofa, le début de l’oubli. Indifférent à la gloire, il approfondit, à travers des livres autobiographiques, dont il signe textes et images, comme La Voie libre, Déblais ou La Croisière incertaine, une réflexion désabusée et pessimiste sur la condition humaine.
                                 
                     
                             
                                             
                                             
                                            