Epoxy - Trois études.

S'il y a un auteur belge qui mérite bien d'être loué pour l'ensemble de ses albums de bandes dessinées, c'est incontestablement le créateur de Corentin, dont on sait malheureusement qu'il aurait préféré largement avoir une carrière renommée dans le milieu de la Peinture.

Par rapport à son époque, Paul Cuvelier était un artiste hors du temps. Lui qui doutait tant de son art.

C'est que dans l'art de Paul Cuvelier, il y a une forte tendance à l'érotisme qui transparaît franchement dans ses dessins sur divers supports, et Paul Cuvelier, dans les histoires pour le journal Tintin, se sentait pris dans un carcan qui ne lui allait pas vraiment.

« Epoxy » permettra à Paul Cuvelier d'enfin coller à ses aspirations, lui qui a toujours été très influencé par l'esthétique de l'antiquité grecque.

Hergé estimait que Paul Cuvelier s’était perdu à vouloir « être Raphaël » au lieu de chercher à devenir Paul Cuvelier.


Contrairement aux idées reçues, les termes ébauche, esquisse, croquis et dessin ne définissent pas la même chose.
Ils ont soit des fonctions, soit des finitions différentes.
Mais concernant Paul Cuvelier, cela peut-être tout en même temps.

Voici donc trois dessins (à vous de choisir le terme adéquat en fonction de vos ressentis) au format dia, très caractéristique, de Paul Cuvelier pour des études concernant son œuvre « Epoxy ».

Il est indéniable que le dessin de Paul Cuvelier, petit soit-il, est un voyage, pas une destination.


Pour en savoir un peu plus sur Paul Cuvelier, je vous engage à consulter les autres œuvres de cet auteur se trouvant dans ma galerie 2DG :
www.2dgalleries.com/galleries/paul-cuvelier-6589