Candide Camera (Miel IV)

Candide Camera – 4ème histoire (Miel IV) – Planche 6

Non signée

Ma deuxième planche de Candide Camera, un album composé de 6 histoires courtes, où l’on suit les pérégrinations douteuses d'une équipe de télévision en quête obsessionnelle du scoop, mettant en avant les charmes et la sensualité de Miel.

Miel

Miele (Miel) fait sa première apparition dans Il Profumo dell’Invisibile (Le Parfum de l’invisible) dans le magazine italien Totem, avant que l’histoire ne soit publiée sous forme d’album en Italie d’abord (1988), puis en France (1990).

Miel(e), certainement l’héroïne la plus emblématique de Manara (ex-aequo avec Claudia sans doute), est une femme mutine et désinhibée, dotée d’un corps parfait, d’un visage angélique enveloppé d’une cascade de cheveux blonds, ondulés… désormais entrée dans l’imaginaire érotique de nombreux lecteurs de bande dessinée.

Lorsqu’on lui demande pourquoi on l’appelle Miel, elle répond malicieusement « Eh bien parce que je l’ai très douce, du moins c’est ce que l’on dit », accompagnant l’explication d’une démonstration pratique à l’aide d’un petit bout de pain ;)

Après cette première apparition, elle ne réapparait en album qu'à deux reprises (du moins, à ma connaissance) : tout d’abord dans les six nouvelles qui portent son nom (Miel I, Miel II… Miel VI) rassemblée dans Candide Camera, où on la découvre journaliste et… figurante, puis dans quelques strips du Déclic 2 où « elle s’adonne à ce qui semble être son activité préférée, [à savoir] montrer [une nouvelle fois] la raison de son nom ». Dans le Parfum de l’invisible 2, la protagoniste est une autre femme, brune.

La planche

Candide Camera étant un album inégal, j’étais plutôt à l’affut d’une belle planche du Parfum 1. Mais aucune des planches proposées en VAE ces derniers mois ne cochait mes cases. Puis, de manière fortuite, je suis tombée sur cette planche pour laquelle j’ai eu un coup de cœur immédiat : une planche que tient toute seule, avec une Miel tout en mouvement, où l’on profite encore de la ligne claire et épurée de Manara et bien sûr de ces courbes sensuelles et reconnaissables entre toutes.

Et comme dirait un ami : « mieux vaut une belle planche d’un album mineur qu’une planche moyenne d’un album majeur ». Et chaque fois que je lève la tête de mon bureau et que mon regard se pose sur elle, je ne peux qu'acquiescer.

Ah oui, et pour ceux qui n’auraient pas lu cet album, ce passage ou cette planche pourrait être résumé(e) par l’expression « Tel est pris qui croyait prendre » ou encore « l’arroseur arrosé ».

Allez, joyeux Noël à tous !