Dans la collection de oscarls1
BLANCHE EPIPHANIE
Encre de Chine
32.5 x 50 cm (12.8 x 19.69 in.)
Ajoutée le 06/01/2019
Lien copié dans le presse-papier !


Description
Planche 2
Commentaire
Cette planche originale est extraite de Blanche Épiphanie, l’une des séries emblématiques de Georges Pichard, publiée à partir de la fin des années 1960. Dans cette œuvre, Pichard met en scène l’innocente et sublime Blanche, jeune héroïne persécutée par des banquiers cyniques et des personnages corrompus, dans une fresque à la fois satirique, érotique et flamboyante.
Le dessin illustre parfaitement le style reconnaissable de Pichard : un trait précis, nerveux et élégant, qui joue du contraste entre les masses noires très travaillées et les zones blanches ciselées. L’architecture urbaine, les costumes Belle Époque et les décors foisonnants traduisent son goût du détail et sa virtuosité graphique. On y retrouve cette mise en scène théâtrale, presque baroque, où chaque personnage est caricaturé avec une ironie mordante.
La scène représentée est capitale : on y voit le banquier Howard Rockfellow, rival d’Adolphus, fanfaronner en automobile avec la séduisante Morena. L’aristocratique Adolphus, jaloux et amer, les observe dans l’ombre. Cette opposition souligne l’un des fils conducteurs de la série : la lutte de pouvoir, l’argent, la séduction et la manipulation.
L’intérêt de cette planche réside dans son intensité narrative : l’alternance de larges cases descriptives et de gros plans sur les visages exprime avec force la jalousie, la vanité et la rivalité. C’est un parfait exemple du mélange de satire sociale et de sensualité qui a fait le succès de Blanche Épiphanie, et qui consacre Pichard comme l’un des grands maîtres du 9ᵉ art.
Le dessin illustre parfaitement le style reconnaissable de Pichard : un trait précis, nerveux et élégant, qui joue du contraste entre les masses noires très travaillées et les zones blanches ciselées. L’architecture urbaine, les costumes Belle Époque et les décors foisonnants traduisent son goût du détail et sa virtuosité graphique. On y retrouve cette mise en scène théâtrale, presque baroque, où chaque personnage est caricaturé avec une ironie mordante.
La scène représentée est capitale : on y voit le banquier Howard Rockfellow, rival d’Adolphus, fanfaronner en automobile avec la séduisante Morena. L’aristocratique Adolphus, jaloux et amer, les observe dans l’ombre. Cette opposition souligne l’un des fils conducteurs de la série : la lutte de pouvoir, l’argent, la séduction et la manipulation.
L’intérêt de cette planche réside dans son intensité narrative : l’alternance de larges cases descriptives et de gros plans sur les visages exprime avec force la jalousie, la vanité et la rivalité. C’est un parfait exemple du mélange de satire sociale et de sensualité qui a fait le succès de Blanche Épiphanie, et qui consacre Pichard comme l’un des grands maîtres du 9ᵉ art.
Thématiques
8 commentaires
Pour laisser un commentaire sur cette œuvre, veuillez vous connecter
A propos de Georges Pichard
L'un des principaux représentants de la bande dessinée pour adultes de son époque, Pichard aime surtout mettre en scène des femmes bien en chair aux prises avec l'adversité, comme Blanche Épiphanie, Ténébrax et Paulette sur des scénarios de Georges Wolinski. C'est cette série, publiée pendant des années dans les premières pages de Charlie Mensuel, qui le fait réellement connaître en France.