Dans la collection de EricB                         
                    1982 - Abominable: La Cage - Planche 3
                                    Encre de Chine
                
                                    Rotring - Juin 1982
                
            
            
            36.5 x 50.5 cm (14.37 x 19.88 in.)
                                                    
                            Ajoutée le 11/05/2017
                        
                    
            
                                            Lien copié dans le presse-papier !                                        
                                        
                                    
Description
                                3ème planche de l'histoire "La cage" dans l'album "Abominable"                            
                        Inscriptions / Signatures
                                Signée entre les deux grandes cases.                            
                        Commentaire
                                La Cage: Un récit post apocalyptique dans la lignée de Jeremiah.
Dans une cité dangereuse un groupe de survivants organise des tours de garde dans une cage de fer suspendue au-dessus du vide. La sentinelle saura-t-elle rester vigilante ?
Hermann, économe de mots dans cette histoire (les trois premières planches du récit - dont celle ci - sont muettes) et de moyens, laisse monter l'angoisse chez le lecteur qui ressent la menace des "rôdeurs" cachés dans les ténèbres.
Hermann est un adepte de la planche muette quand la parole n'est pas utile, lorsque l'atmosphère peut tout exprimer.
Noter ici le caractère presque abstrait de cette planche et le contraste très intéressant entre l'extérieur et l'intérieur, entre la première moitié lumineuse et la seconde très sombre. Ce contraste est presque effacé par la mise en couleurs à travers le choix de tons plutôt foncés.
Concernant la technique du rotring utilisée par l'auteur à cette période, Hermann déclarait dans la monographie qu'Alain Littaye lui consacrait en 1982 (la première en date, qui contient les histoires courtes La cage et Histoire en able, ainsi que de nombreuses illustrations): "Le rotring a permis à mon dessin de s'aérer, et je pense y avoir gagné en fermeté et en précision. L'encrage est devenu une opération moins fastidieuse que lorsque j'utilisais le pinceau. Le pinceau est un instrument fantaisiste dont il faut se méfier. Je restais parfois en attente, la main levée, ne sachant pas quelle épaisseur j'allais donner à un trait. Le rotring a supprimé cette inquiétude. C'est un prolongement parfait de ma main."
                        Dans une cité dangereuse un groupe de survivants organise des tours de garde dans une cage de fer suspendue au-dessus du vide. La sentinelle saura-t-elle rester vigilante ?
Hermann, économe de mots dans cette histoire (les trois premières planches du récit - dont celle ci - sont muettes) et de moyens, laisse monter l'angoisse chez le lecteur qui ressent la menace des "rôdeurs" cachés dans les ténèbres.
Hermann est un adepte de la planche muette quand la parole n'est pas utile, lorsque l'atmosphère peut tout exprimer.
Noter ici le caractère presque abstrait de cette planche et le contraste très intéressant entre l'extérieur et l'intérieur, entre la première moitié lumineuse et la seconde très sombre. Ce contraste est presque effacé par la mise en couleurs à travers le choix de tons plutôt foncés.
Concernant la technique du rotring utilisée par l'auteur à cette période, Hermann déclarait dans la monographie qu'Alain Littaye lui consacrait en 1982 (la première en date, qui contient les histoires courtes La cage et Histoire en able, ainsi que de nombreuses illustrations): "Le rotring a permis à mon dessin de s'aérer, et je pense y avoir gagné en fermeté et en précision. L'encrage est devenu une opération moins fastidieuse que lorsque j'utilisais le pinceau. Le pinceau est un instrument fantaisiste dont il faut se méfier. Je restais parfois en attente, la main levée, ne sachant pas quelle épaisseur j'allais donner à un trait. Le rotring a supprimé cette inquiétude. C'est un prolongement parfait de ma main."
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                A propos de Hermann
Hermann, de son vrai nom Hermann Huppen, est un dessinateur et scénariste belge de bande dessinée. Il a reçu en 2016 le Grand prix de la ville d'Angoulême pour l'ensemble de sa carrière.
                                 
                     
                             
                                             
                                             
                                             
                                             
                                             
                                            