Dans la collection de FanDePlanches 
Raymond Poïvet, Les pionniers de l'espérance - La Chute d'un tyran - Pif 228 p43 - Planche originale
854 

Les pionniers de l'espérance - La Chute d'un tyran - Pif 228 p43

Planche originale
1973
Encre de Chine
32.5 x 49 cm (12.8 x 19.29 in.)
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Publicité pour l'histoire - dans Pif 227
Planche publiée
Texte tire de BdOubliee.com

Description

feutre et rehauts d'encre sur une feuille relativement fine

Commentaire

J'adore le style esquissé de Raymond Poïvet, mais surtout la justesse du trait.
La planche originale avec Maud et Tangha est bien plus détaillée que celle publiée, les techniques de reproduction pour le journal étant surement minimales...

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Le thème
La planète Radias se rapproche dangereusement de la Terre qu'elle risque de détruire. Le Conseil Mondial décide d'envoyer le vaisseau l'Espérance sur Radias. A son bord se trouvent des représentants de nombreux pays.
C'est ainsi, le 14 décembre 1945, que débute cette célèbre série de science fiction qui a fait les beaux jours de Vaillant, puis Pif Gadget, de 1945 à 1973.

A ses débuts, la série est très fortement influencée par le Flash Gordon (Guy l'Eclair) d'Alex Raymond. La situation est la même dans leurs premières aventures : une planète menace de détruire la Terre.

Les pionniers se démarquent, par la suite, par le fait que les héros sont curieux, intéressés par les différentes civilisations qu'ils vont chercher à connaître et comprendre alors que les séries de science fiction habituelles montrent des Terriens puissants qui veulent conquérir d'autres planètes.

Jusqu'en 1960, les pionniers de l'Espérance vivaient de longues aventures à suivre. Ensuite, ils ont vécu des histoires en 12 ou 20 planches.

Les auteurs
Le dessinateur de la série est Raymond Poïvet et le scénariste Roger Lecureux.

Les personnages
A l'origine, les pionniers de l'Espérance étaient 6 : Robert, un ingénieur français, Maud une Américaine, Tsin-Lu une Chinoise, Rodion un Soviétique, Wright un Anglais et Tom un Martiniquais. L'idée était d'avoir des représentants de nombreuses nations.
Par la suite, seuls les 4 premiers sont restés dans les pionniers. Le nom de Robert a été changé en Tangha par les habitants de Radias. Il est vrai qu'il vaut mieux s'appeler Tangha que Robert quand on est héros d'une série de science fiction réaliste.



Extrait de BDoubliees.com

Publication

  • Le sarbacolt
  • Vaillant
  • 07/1973
  • Page 43

Voir aussi :   Pif Gadget

4 commentaires
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A propos de Raymond Poïvet

Raymond Poïvet fait des études d'art et d'architecture à l'École des beaux-arts de Paris et se lance très vite dans le dessin d'illustration et de mode. C'est précisément en 1945 dans Vaillant que Poïvet crée les premières bandes dessinées françaises de science-fiction d'après guerre Les Pionniers de l'Espérance, sur des scénarios de Roger Lécureux alors âgé de 22 ans dont c'est le 1er scénario véritablement élaboré (la même année, le pendant de la série dans Coq Hardi devient la Guerre à la Terre, d'Auguste Liquois — puis Dut — et Marijac, jusqu'en 1948). Rapidement, cette série culte — dont la longévité est remarquable, puisqu'elle durera jusqu'en 1973 — est reconnue comme un modèle par la profession, au même titre que celles des grands dessinateurs américains comme Hal Foster, Milton Caniff ou Alex Raymond. Pourtant, en 1973, Poïvet est brutalement « remercié » par l'éditeur Vaillant, sans aucune explication. Raymond Poïvet dessine également d'autres bandes pour différents magazines : Colonel X dans le Coq hardi, Le Sous-marin pirate dans Robin l'Écureuil (1946) ... Vers la fin de sa vie, il préfère se consacrer au dessin au feutre, au fusain ou à la gouache, et explorer les grandes figures de la mythologie.