Pratt, Corto Maltese, Les Helvétiques,

Encre de Chine et feutre pour une planche en deux strips numérotés 130 et 131 de cet album publié en 1988 chez Casterman.

Scène dans laquelle Corto et la Mort interprètent une "danse macabre", en référence à un poème symphonique de Saint-Saens sur une poésie de Cazalis.

Musique, poésie, magie, rêve, surréalisme et mysticisme rassemblés dans ces quelques cases d'un album intellectuel quant au fond et épuré dans le style, correspondant à la dernière période de Hugo Pratt.

Extrait du blog de Gondebaud (http://gondebaud.blogspot.fr/2012/06/corto-maltese-les-helvetiques-hugo.html), que je remercie pour faire partager son analyse éclairante empreinte de passion: "(...) C'est cette alternance rêve/réalité et l'ambiguïté plus ou moins forte qui en résulte qui fait le charme de ces œuvres. Car, en effet, une fois "sorti du rêve", Corto pense avoir rêvé, mais pourtant un messager lui apporte un anneau, qui lui avait été offert durant ses périples mystérieux dans ce qu'il croyait être le monde de l'imaginaire. Imaginez ma stupéfaction, moi qui croyait avoir assisté à un rêve. (Corto n'est pas étonné, l'habitude...) J'étais stupéfait, mais surtout ravi de cela, puisque cela donnait du poids au rêve et qu'il était alors permis d'y croire ! Un des passages les plus géniaux de cette œuvre est sans aucun doute sa rencontre avec des squelettes ! Les squelettes sont au nombre de 4 et ils chantent et jouent de la musique. L'épreuve que Corto doit alors traverser est de danser (!) au son de leur musique, ce qu'il fera admirablement bien. Et cela donnera aussi une des cases les plus belles de toute l'œuvre maltesienne d'Hugo Pratt (...)".

Images additionnelle: la page publiée dans la version italienne, en trois strips, avec "l'orchestre macabre" dans son premier strip; la planche telle que publiée dans l'édition française, en couleurs; l'une des couvertures de l'album, dans laquelle Corto et le Mort se partagent la vedette.

Dimensions: 15,3 x 33,2 cm chaque strip.
#earrings
#songs