Dans la collection de lsu38
Peter Pan - Tempête planche 35.
Encre de Chine
32.5 x 45.5 cm (12.8 x 17.91 in.)
Inscriptions / Signatures
Signée au crayon en bas à droite.
Commentaire
Voici ce que dit Régis Loisel à propos de cette scène de tempête, dans « LOISEL dans l’ombre de Peter Pan » éditions Vents d’Ouest 2006:
Graphiquement, cet album est sans doute un des meilleurs. Il y a de jolies scènes comme celle pendant la tempête…
Toutes ces planches sont sans doute parmi les plus belles que j’aie jamais dessinées. Ce sont d’ailleurs les seules que je ne vendrai jamais.
Pour dessiner la mer, j’ai beaucoup regardé ce que faisaient les peintres de la Marine. Je regardais bien évidemment par ma fenêtre puisque je surplombais la mer. J’avais aménagé mon atelier au dernier étage de ma maison qui était quasiment les pieds dans l’eau. J’avais donc une vue magnifique, comme si j’étais dans un bateau. Mais j’avais aussi besoin de voir comment les peintres s’en étaient sortis. J’avais repéré que pour bien représenter la mer, il faut la dessiner en petits cercles. Il y a toujours un peu de vent qui fait friser les vagues en écume, mais qui fait également friser la surface de l’eau d’une certaine manière. C’est donc une succession de ronds noirs les uns à côtés des autres qu’il faut dessiner tout en respectant le plan de l’eau. Cela crée une sorte d’assise à votre mer. Il faut faire très attention à rester dans le rythme de l’eau, car si une seule masse noire n’est pas dans le rythme de la vague, cela ne fonctionne plus.
Il faut absolument contrecarrer le mouvement par le sens de la pluie qui doit être inverse à celui de la surface de l’eau. Du coup, on a l’impression que la pluie frappe la mer, qu’elle heurte les vagues. Cela ajoute à l’idée de la violence de la tempête.
Graphiquement, cet album est sans doute un des meilleurs. Il y a de jolies scènes comme celle pendant la tempête…
Toutes ces planches sont sans doute parmi les plus belles que j’aie jamais dessinées. Ce sont d’ailleurs les seules que je ne vendrai jamais.
Pour dessiner la mer, j’ai beaucoup regardé ce que faisaient les peintres de la Marine. Je regardais bien évidemment par ma fenêtre puisque je surplombais la mer. J’avais aménagé mon atelier au dernier étage de ma maison qui était quasiment les pieds dans l’eau. J’avais donc une vue magnifique, comme si j’étais dans un bateau. Mais j’avais aussi besoin de voir comment les peintres s’en étaient sortis. J’avais repéré que pour bien représenter la mer, il faut la dessiner en petits cercles. Il y a toujours un peu de vent qui fait friser les vagues en écume, mais qui fait également friser la surface de l’eau d’une certaine manière. C’est donc une succession de ronds noirs les uns à côtés des autres qu’il faut dessiner tout en respectant le plan de l’eau. Cela crée une sorte d’assise à votre mer. Il faut faire très attention à rester dans le rythme de l’eau, car si une seule masse noire n’est pas dans le rythme de la vague, cela ne fonctionne plus.
Il faut absolument contrecarrer le mouvement par le sens de la pluie qui doit être inverse à celui de la surface de l’eau. Du coup, on a l’impression que la pluie frappe la mer, qu’elle heurte les vagues. Cela ajoute à l’idée de la violence de la tempête.
Publication
Voir aussi :
Peter Pan
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A propos de Régis Loisel
Régis Loisel, né à Saint-Maixent-l'École, est un dessinateur et scénariste de bande dessinée français notamment connu pour les séries La Quête de l'oiseau du temps et Peter Pan. Il est cofondateur du festival de Perros-Guirec.