Dans la collection de Difool
Les 7 vies de l'Epervier-T1 La Blanche morte
Encre de Chine
32.5 x 44 cm (12.8 x 17.32 in.)
Description
Série "Les 7 vies de l'épervier", Tome 1 "La blanche morte, planche n° 43.
Inscriptions / Signatures
Signée en bas à droite
Commentaire
L'histoire
Série qui met en scène les destins croisés d’une famille de petite noblesse auvergnate et des membres de la famille royale au début du XVIIe siècle, à la fin du règne du roi Henri IV. Ce dernier va croire de plus en plus à la prophétie qui a annoncé sa mort dans un attentat, et cherchera à renforcer sa sécurité, en recourant aux services de Germain Grandpin dans le tome IV « Hyronimus ».
La planche
Henri IV est représenté en pleine scène de débauche, épié par Marie de Médicis bafouée et trompée sans vergogne, qui sera à l'origine du complot entraînant la mort du roi. Elle apparaît en filigrane dans cette page, commençant à tirer les ficelles dans l'ombre. Grandpin lui, vient de tuer le « seul coq du château ». Ce coq est une allusion à peine voilée du scénariste au décès du Vert galant. En effet, Grandpin chargé de la protection du roi ne sera pas en mesure de le sauver, il en assumera donc une partie de la responsabilité, comme il est responsable de la mort annonciatrice du coq du château. Ravaillac ne sera qu'un instrument, les véritables responsables restant impunis. « Y a pas de justice ! » comme le déclare Pignerol par deux fois.
Scénario remarquable de Cothias, bien mis en valeur par le talent de Juillard ! Quelle série !
Série qui met en scène les destins croisés d’une famille de petite noblesse auvergnate et des membres de la famille royale au début du XVIIe siècle, à la fin du règne du roi Henri IV. Ce dernier va croire de plus en plus à la prophétie qui a annoncé sa mort dans un attentat, et cherchera à renforcer sa sécurité, en recourant aux services de Germain Grandpin dans le tome IV « Hyronimus ».
La planche
Henri IV est représenté en pleine scène de débauche, épié par Marie de Médicis bafouée et trompée sans vergogne, qui sera à l'origine du complot entraînant la mort du roi. Elle apparaît en filigrane dans cette page, commençant à tirer les ficelles dans l'ombre. Grandpin lui, vient de tuer le « seul coq du château ». Ce coq est une allusion à peine voilée du scénariste au décès du Vert galant. En effet, Grandpin chargé de la protection du roi ne sera pas en mesure de le sauver, il en assumera donc une partie de la responsabilité, comme il est responsable de la mort annonciatrice du coq du château. Ravaillac ne sera qu'un instrument, les véritables responsables restant impunis. « Y a pas de justice ! » comme le déclare Pignerol par deux fois.
Scénario remarquable de Cothias, bien mis en valeur par le talent de Juillard ! Quelle série !
Publication
- La blanche morte
- Glénat
- 05/1983
- Page 43
-
Voir aussi :
Les 7 Vies de l’Épervier
Thématiques
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A propos de André Juillard
André Juillard est un scénariste et dessinateur de bande dessinée français, également illustrateur. Auteur-phare de la bande dessinée historique francophone des années 1980 avec des séries telles que Les Sept vies de l'Epervier ou Plume Aux Vents. Juillard se diversifie ensuite en travaillant sur le monde contemporain avec des albums comme Le Cahier Bleu ou Après la pluie puis en reprenant, en 2000, Blake et Mortimer.
