Dans la collection de apadno
Magnus, Max Bunker, « La nuit des chauves-souris » - Jézabel 4 / Gesebel 4 – page 50. - Planche originale
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« La nuit des chauves-souris » - Jézabel 4 / Gesebel 4 – page 50.

Planche originale
1966
Encre de Chine
18 x 25 cm (7.09 x 9.84 in.)
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Vo
Vf

Description

1 planche de Jézabel (Gesebel en VO italienne).

- Publiée en avril 1966 en Italie par Editoriale Corno : Gesebel n°4, sous le titre « La notte dei pipistrello».
- Publiées en mars 1967 en France par Sagédition : Jézabel n°4, sous le titre « La nuit des chauves-souris ».

Inscriptions / Signatures

Mention du 4ème épisode et pagination

Commentaire

Gesebel est belle, Gesebel est fatale… Et sa petite féline domestique l’est tout autant qu’elle : « ma douce petite chatte, montre à cette vilaine ce que tes jolies petites dents peuvent faire ». Et elle va faire un massacre dans les pages suivantes.

*

Scénarisée par Max Bunker, la série a connu 23 épisodes en Italie entre 1966 et 1967 dont seuls les 6 premiers sont dessinés par Magnus. En France la série, traduite sous le titre « Jézabel », connaît 18 épisodes. Ces histoires ont été publiées tant en Italie qu’en France en couleur, une page sur deux.

A noter que Gesebel est le 4ème titre créé en commun par Bunker et Magnus, après Kriminal et Satanik en 1964 et Dennis Cobb en 1965. Autant dire que les deux compères sont rodés en 1966.
Magnus confime qu’il excelle dans le portrait de ses héroïnes, de Satanik à Frieda Boher, en passant bien sûr par cette Gesebel.

*

Pirate de l’espace à la libido épuisante pour les mâles, Gesebel dirige une armée de corsaires féminines à l’exception de son serviteur Mabus. Elle affronte des dictateurs extraterrestres et des impératrices tout aussi dominantes que dominatrices. Le titre est très peu explicite en matière de sexualité mais les titres français furent tout de même la cible de la commission de censure ce qui explique la bascule vers des couvertures photographiques niaises à partir du numéro 6.

Voici ce qu’écrivait en 2023 dans son catalogue, une maison de vente à propos de la série :
« Gesebel est entré dans l'histoire de la bande dessinée italienne avec le mérite d'avoir donné corps pour la première fois à un univers à prédominance féminine d'une manière tout à fait nouvelle pour l'époque, annonçant ce qui fut le phénomène des héroïnes sexy de la bande dessinée des années suivantes. Outre la composante féminine, la série se distingue par une satire sociale évidente, avec des références au féminisme et à la corruption de la classe dirigeante, ce qui lui a valu d'être l'objet de l'attention des tribunaux qui craignaient la charge subversive de ce type de publications, arguant qu'elles pouvaient "troubler l'ordre public, l'ordre de la famille et inciter au crime et à la délinquance", ce qui a donné lieu à des procès et à des saisies. »

Publication

  • La nuit des chauves-souris
  • Sagédition
  • 05/1967
  • Page intérieure

Thématiques


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A propos de Magnus

Roberto Raviola, connu sous le pseudonyme Magnus est un dessinateur italien de bande dessinée. En 1964, il rencontre Max Bunker (pseudonyme de Luciano Secchi) chez l'éditeur italien Corno (it). Il signe sous le nom de Magnus qui vient de Magnus pictor fecit, un autre pseudonyme sous lequel il signait au début de sa carrière. Ensemble, Magnus et Bunker créent un grand nombre de héros pour les formats de poche destinés aux adultes appelés fumetti neri en Italie.