Commentaire
La rencontre avec l'œuvre de Comès laisse tout sauf indifférent. Non pas seulement pour ses qualités graphiques et son un art inouï de l'encrage, pour faire danser le noir comme le blanc, mais aussi pour ses narrations complexes autour de l'eros comme de thanatos.
Il y a aurait aussi beaucoup à dire sur les femmes de Comès dont la dimension sylvestre m'a toujours fasciné: chevelures sauvages, yeux en amande, sexe en épis, courbes callipyges. Nous sommes loin de l'idéal type blond / androgyne / anorexique des cover-girls actuelles (où alors elles ont choisi le matériel, plutôt que la Nature comme dans Eve)
C'est donc un plaisir que de pouvoir accueillir cette beauté sauvage, toute de présence plutôt que de séduction, à l'image de l'inspirée sobriété du maître