Dans la collection de archeobd 
Jean qui rit par Jack Labeillé - Illustration originale
78 

Jean qui rit

Illustration originale
circa 1900
Encre de Chine
19 x 26 cm (7.48 x 10.24 in.)
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Autoportrait de l'artiste
Autre realisation graphique 1
Autre realisation graphique 2
Autre realisation graphique 3
Autre realisation graphique 4
Autre realisation graphique 5
Autre realisation graphique 7
Autre réalisation graphique 8

Description

Etude de personnages en 4 vignettes, scènes de genre, séduction Homme Femme, portraits, têtes d'expression. Ces vignettes ont été publiées dans le Journal Jean qui rit au début du XXème siècle.

Inscriptions / Signatures

Non signé

Commentaire

Jack Labeillé fut un illustrateur important au tournant du XIXème siècle. Ses illustrations parurent dans certains des journaux qui représentent le creuset dans lequel bon nombre d'artistes qui se dédieront à la bande dessinées prirent certainement une part de leurs influences, tant d'un point de vue graphique que stylistique (L'assiette au beurre, Le Pêle-Mêle, Le Frou-Frou, L'Almanach Vermot...). On trouve dans l'étude de personnages présentée ici, une précision et une expression caractéristiques des meilleures réalisations des prémices de la bande dessinées à la fin du XIXème et au tout début du XXème siècle (Töpffer, Cham, Steilen, Caran d'Ache...). En dehors de l'éclair de génie de Rodolphe Töpffer, la bande dessinée ne sortit pas spontanément du chapeau de quelques artistes visionnaires. Elle fut une création lente mais déterminée, qui puisa son inspiration dans une évolution globale des arts graphiques dans les revues et quotidiens de presse, également dans le talent d'artistes d'autres disciplines dont Jack Labeillé est un des représentants.

Né au 13 de l'avenue de Bonneuil à Saint-Maur-des-Fossés, Jacques Abeillé est le fils de Pierre Fernand Abeillé, artiste peintre, et d’Émilie Augustine Lechapp.

Prenant le pseudonyme de « Jack Abeillé », il fait ses débuts d'illustrateur dans le magazine La Caricature et La Chronique amusante en 1891. Trois ans plus tard, il remplace Paul Balluriau à la direction artistique de la revue Fin de Siècle fondée par le financier François Mainguy.

En 1912, il est nommé à la direction d'une nouvelle revue intitulée Élégances.

Jusqu'en 1914, ses contributions comme illustrateur de presse sont nombreuses, on trouve sa signature dans l’Almanach Vermot, L'Amour, L'Assiette au Beurre, Comœdia, Le Frou-frou, Heures littéraires, Jean-qui-rit, Le Journal de Paris, Le Journal pour tous, Lisez-moi bleu, Mois Gai, Mon beau livre, Nos loisirs, Pages folles, Parisiana, Le Pêle-mêle, Le Petit Bleu, Rabelais, Ridendo, Le Rire (dès 1894), La Semaine de Suzette, Le Sourire, Touche à tout, L'Univers illustré, La Vie en rose, Zig-Zag.

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