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Étienne Le Rallic, Davy CROCKETT #horse - Planche originale
216 

Davy CROCKETT #horse

Planche originale
circa 1958
Encre de Chine
28 x 4.5 cm (11.02 x 1.77 in.)
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Portrait photographique

Description

Très probablement de la fin des années 1950, un des épisodes des aventures de Davy Crockett paru dans le journal l'Intrépide (à confirmer). #horse

Commentaire

Fin des années 1950, on est d'emblée saisi par la fluidité du trait, par la modernité du style et par la vivacité de la construction narrative.

Il y a de l'écriture cinématographique dans cette planche très particulière:
- une première grande case qui ouvre profondément l'espace, c'est la pluie de rochers sur la colonne
- deux petites vignettes superposées, très dynamiques, contre-champ/retour sur champ, caméra au cœur de l'action
- grande case horizontale pour un effet panoramique sur la panique de l'attelage, angle de prise de vue de face à 45 degrés qui accentue le mouvement rapide des chevaux
- trois cases en final de page, au cœur de l'action une nouvelle fois, très proche du héros qui tente de sauver la situation désespérée du chariot.

Le Rallic nous entraîne dans un découpage à la John Ford, avec un changement d'angles de prises de vues à chaque case. Notez l'exceptionnel dynamisme du trait et du dessin des scènes d'action, tout comme la remarquable expressivité des chevaux. Aucune raideur dans le tracé des animaux et des acteurs, les yeux suivent à pleine vitesse le mouvement graphique impulsé par le dessinateur.

Il y a de la "chevauchée fantastique" dans les cadrages et le découpage de la scène, avec une nette sensation de plonger dans l'action, de frôler les acteurs dans cette scène d'une grande vivacité.

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A propos de Étienne Le Rallic

Encore mineur, et avec la bénédiction de son père, il part pour Paris. Dans le train qui le mène vers la capitale, il rencontre le directeur de la revue Fantasio. Le jeune dessinateur lui montre son travail. M. Staglio est immédiatement convaincu, et lui passe commande pour Le Rire. C'est le début d'une carrière qui va s'étendre sur un demi-siècle. Le Rallic débute donc au journal Le Rire en 19101, puis, très vite, il s'illustre dans de nombreux autres journaux satiriques. Il est présent régulièrement au Salon des humoristes, où son humour ne laisse guère indifférent, ce qui lui vaut une note élogieuse de Francis Carco. Il se lance ensuite dans la bande dessinée, dont il est l'un des pionniers en France. Tout en continuant son travail d'illustrateur dans de très nombreux périodiques pour la jeunesse, il collabore avec les grandes maisons d'éditions de l'époque en France : Fayard, Offenstadt, Fleurus, Montsouris… et en Belgique avec Gordinne. Parallèlement à sa production de bande dessinée, il illustre des centaines de romans et nouvelles, des recueils de contes et des œuvres érotiques. Son trait si particulier le place parmi les plus grands illustrateurs de sa génération. Il s'éteint en 1968, près de Paris, mené une dernière fois par l'un de ses chevaux qu'il affectionnait tant.

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